Dans les boutiques ETECSA, on trouve un coin "cybercafé", même si le mot est ici inconnu et quelque peu anachronique. Cette entreprise étatique (qu'est-ce qui ne l'est pas ici?) est en charge des télécommunications et donc de l'Internet. Sans doute les plus bas prix sur l'île, seulement 6$ de l'heure... Toujours moins cher que le wifi des hôtels, parfois aléatoire dans son débit.
Cuba libre
La bonne nouvelle, c'est qu'il semble que les cubains soient ici libres de consulter Internet comme bon leur semble. La mauvaise, c'est qu'à ce tarif, ça revient quand même à un quart du salaire moyen par heure... Et encore, peu ont la chance de pouvoir comme moi économiser le temps en tapant tout à l'avance sur ma tablette et en lisant les messages hors connexion. Essayez de voir le temps que ça vous prend pour lire et répondre à un seul message d'un de vos amis ou d'un membre de votre famille!
La maison abandonnée
Parenthèse droit à l'information et liberté fermée, j'avais repéré cette maison ce matin en me rendant à l'ETECSA. Plus exactement, mon attention avait été attirée par la peinture murale que l'on aperçoit de la rue.
En rentrant de mon petit tour de ville, je me retrouve nez-à-nez (à la clôture près) avec l'homme qui garde la maison et qui me laisse entrer et errer tranquillement. Si l'on traduit littéralement ce qu'il me dit, ça donnerait plutôt "l'homme qui prend soin de la maison" mais on ne traduira pas littéralement! Ou plutôt si on le souhaite, on dira qu'il prend soin qu'elle ne soit pas (plus) détériorée. Les cubains étant les rois du recyclage, si c'est abandonné, ils récupèrent tout ce qu'ils peuvent.
Il semble que cette maison soit vouée à devenir un restaurant. Je n'en ai vu que la moitié (les deux moitiés sont indépendantes) mais il y a du potentiel...
Les peintures murales, l'angle de vue est bien meilleur de l'intérieur. :-D
Sans doute l'escalier de service.
Une salle de bain.
La vue depuis une chambre. Au premier plan, la station essence, bien-nommée "frente al mar".
Une pièce, aux carreaux escamotés.
Les vitraux qui surplombent le grand escalier.
La terrasse, au second étage...
En rentrant, je trie mes photos assis à la table de la salle à manger. Maria-Elena me prépare un café. En me servant, elle m'explique:
Caliente - Chaud
Amargo - Amer
Fuerte - Fort
Escaso - Serré
bjr, alexandre. C'est super de lire au fur et à mesure. J'aime bien la façon dont tu fais passer les photos et les commentaires. Indépendamment du fait que les photos sont très pertinentes.
Tu n'as pas eu peur de te promener dans la maison, seul, avec le gardien ? sur tes talons ou il t'a laissé libre d'aller et venir ? qu'est ce qu'elle a de particulier ? mis à part le fait qu'elle a du être une très belle maison.
J'espère que le futur proprio conservera les peintures ...
bon we. Ici, la pression est enfin retombée. Sauf la pluie ! biz ++
Le gardien est resté en bas et m'a laissé traîner. A Cuba, il n'y a pas grand dont chose dont il faut avoir peur, à part peut-être des feux d'artifices...
Rien de particulier, juste une ruine comme on en trouve tant ici.