Après Huanchaco et la visite de Chan Chan et Huaca de la Luna, direction les montagnes. C'est donc la tête pleine des extraordinaires paysages équatoriens que l'envie d'altitude me prend.
Et je vais être servi!
Pour le contexte, je me trouve à Caraz, entre les deux grandes cordillères centrales péruviennes: la cordillère blanche et la cordillère noire. Dans ce coin-là, la ville la plus connue par les voyageurs (pour ne pas dire la seule) est Huaraz. Mais Huaraz a quelques désavantages à mon avis. En premier lieu, tous les touristes vont à Huaraz! Les prix seront donc un peu plus chers qu'ailleurs, l'ambiance un peu moins authentique... Et puis Huaraz est située à 3090m d'altitude contre 2290m pour Caraz. Je m'attends donc à un climat un peu moins "il fait froid la nuit". Et puis géographiquement, Caraz est mieux située que Huaraz, plus près des attractions les plus visitées, et notamment de la fameuse Laguna 69, incontournable de la région semble-t-il.
Venant de Huanchaco sur la côte, je pars de zéro et dois recommencer une acclimatation en vue de l'objectif que je me suis fixé pour mon séjour.
A la sortie de Caraz, le programme s'annonce et l'objectif est déjà présent. La route que j'emprunte est en effet la même que celle pour se rendre à la Laguna Paron. Dans quelques jours, je tenterai de m'y rendre.
L'objectif est aujourd'hui de monter jusqu'à la Laguna Miramar qui se situe à peu près à 3200m d'altitude. Je monte, je redescend, petite journée tranquille de marche... En contrebas de la route, on s'active à la culture.
Camouflage de moto? Je crois que c'est pour éviter que la selle ne devienne trop chaude.
Des boeufs plutôt que des tracteurs.
Après une heure ou deux de marche, j'arrive à l'embranchement. Aujourd'hui, ça sera à gauche.
Cactus Mickey!!!
Et ça monte...
Et de temps en temps, il faut prendre le temps de s'arrêter, de se retourner.
Et puis enfin, après plusieurs heures de marche la laguna se dévoile. La montée a été interminable et même si ça n'est pas un joyau mais plutôt une mare aux canards, je suis content d'être arrivé. Le vent souffle ici, nous sommes sur un plateau.
Sur les berges de la petite lagune, on fait des briques.
Ensuite, vu le temps que j'ai mis à monter, il ne me reste qu'une grosse heure en haut. Une autre lagune doit se trouver quelque part un peu plus loin. Je ne la trouverai jamais, mais le paysage vaudra à lui seul l'heure de marche supplémentaire.
Et les briques, on en fait... Des maisons. :-D
Le tout à l'égout en dehors des villes, connaissent pas ici. On est encore en mode cabane au fond du jardin.
Retour par la lagune, les nuages font courir leur ombre sur la montagne, c'est magnifique et le vent est si fort en altitude que c'est assez spectaculaire.
En montant depuis Caraz, je savais qu'il y avait un raccourci mais impossible de le localiser. Avec l'aide des locaux, c'est plus facile et je rentre à travers champs plutôt que sur la route. Oui, ces petites lignes, ce sont des chemins.
Oui, je vais tout en bas...
Dans la dernière heure de marche, le soleil se couche derrière les montagnes et l'obscurité tombe vite.
Très longue journée de marche, mais ça valait le coup. J'ai aussi fait de très beaux timelapses pour ma collection. A venir bientôt. En attendant, petite pause réconfort avec un petit Sublime, mon péché mignon chocolaté. :-p