Après la longue mais magnifique randonnée vers la Laguna Parón, je quitte Caraz dans un bus de nuit, en mode economico. Comprendre, pas de sièges qui s'inclinent plus que ça... C'est spartiate mais je commence à avoir l'habitude et le sommeil m'attrape peu après le départ. Il faut dire que vu l'effort du jour, je suis crevé comme un vieux pneu.
Au petit matin, Lima est en vue.
Le temps de trouver un cybercafé pour envoyer quelques nouvelles à la famille et je remonte dans un autre bus. Cette fois, en prévision des 22h de voyage, j'ai pris l'option tout confort. Et puis il faut bien essayer au moins une fois. :-)
Direction Puno, au bord du lac Titicaca.
Les photos ont une couleur bizarre, c'est dû aux fenêtre qui sont recouvertes d'un film.
Le trajet s'effectue principalement dans une région sèche au Pérou. Le paysage n'en est pas moins magnifique.
Entre la lecture, les discussions avec les autres passagers et le visionnage de films, le temps passera bien vite.
Dans le fond, l'océan pacifique.
L'étage "première classe".
On passe quelques lacs, mais rien à voir avec le Titicaca sur les bords duquel je suis impatient d'arriver.
Au final, pas de siège qui s'incline totalement mais 160-170°, c'est déjà très bien. La nourriture n'est pas terrible mais c'est mangeable et ça ne m'a pas rendu malade comme le bus Huanchaco-Caraz!
Au chapitre des désagréments, pas mal de monde est tombé malade... De l'altitude.
Lima étant au niveau de la mer, Puno étant sur les berges du lac Titicaca à 3800m d'altitude, beaucoup ont souffert de la différence même si le bus permet une transition plus en douceur.
Vu les jours d'altitude que je viens de m'enquiller, j'ai la chance de passer à travers.
A ma grande surprise, pas notre jeune hôtesse, qui passera plus de temps à souffrir dans un siège qu'à s'occuper de nous.
Bon en même temps, à part éviter que les films ne se répètent en boucle ou que le son ne soit trop fort, elle n'avait pas non plus grand chose à faire.
Mon séjour au Pérou touche à sa fin, j'ai encore prévu d'aller me promener sur une péninsule près de Puno puis de passer directement la frontière au nord du lac, là où presque aucun voyageur ne va...
En attendant, je retrouve Gaby et Alexandre avec qui j'avais passé la frontière.