Après la petite période de convalescence à La Paz, j'ai fait le choix de renoncer à faire un tour dans le sud Lipez et autour du salar d'Uyuni. Le temps commence à manquer, je dois être dans moins d'un mois à Buenos Aires pour m'envoler pour le Japon. Je vais donc explorer un peu la Bolivie avant de me traverser le Brésil à vitesse lumière pour rejoindre Iguazu où j'ai rendez-vous avec mon ancien camarade de classe Stéphane et sa copine Alice.
Potisí est connue pour être une des villes les plus hautes du monde. Elle l'est aussi pour être construite au pied du Cerro Rico (la colline riche), une montagne qui abrite l'une des plus grandes mines d'argent du monde. Ambiance ambiance, les mineurs (donc la ville toute entière) ont débrayé pendant mon séjour. L'activité est au ralenti, la ville est bien calme. Même les bus ne partent plus!
Alors je déambule, avec un plan inutile du centre-ville.
Je découvre les maisons, leur architecture très inspiré de je ne sais trop quoi...
Et le Cerro Rico, au détour de toutes les rues qui veille au grain.
4060m, l'altitude du lieu sert de nom à ce bar.
Désert que je disais, les marchés sont complètement fermés.
En ville on tend quelques drapeaux, on proteste mais sans faire trop de bruit, dans le calme.
Au retour de la gare (mais pourquoi suis-je donc allé à la gare?), je tombe sur cette magnifique fresque.
Et puis je rentre à mon hôtel et croise ces hommes bien courageux et leurs familles, qui manifestent pour un peu de reconnaissance, parce que jour après jour, ils s'enfoncent dans la terre pour que d'autres puissent se parer de bijoux.